Exposition NMNM « Pasolini en clair-obscur »
29 mars – 29 septembre 2024 – Villa Sauber
Commissaire : Guillaume de Sardes
Scénographie : Christophe Martin
L’exposition au Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber aborde l’influence de la peinture classique et contemporaine sur le cinéma de Pier Paolo Pasolini. « Pasolini en clair-obscur » réunit des pièces de différentes natures (extraits de films, peintures, dessins, installations, photographies, etc.) du XVIème siècle à nos jours. Elle se clôt en présentant des œuvres d’artistes ayant rendu hommage à Pasolini.
Un demi-siècle après la mort de Pier Paolo Pasolini, son influence s’exerce encore dans les différents champs qu’il a occupés. Lu, cité, commenté, adapté, il inspire les créateurs d’aujourd’hui. S’il aimait se définir avant tout comme « écrivain », c’est bien à travers ses films qu’il a touché le grand public. Aussi le cinéma, qui a offert une caisse de résonnance à ses idées politiques, tient il une place centrale dans son œuvre.
C’est d’abord à cet aspect que s’intéresse « Pasolini en clair-obscur » en mettant en regard des extraits d’Accattone, Théorème, Salò, etc., et des tableaux de Pontormo, Pieter Claesz, Giorgio Morandi, Fernand Léger ou Francis Bacon.
L’exposition montre ensuite comment l’écrivain-réalisateur a, symétriquement, inspiré ses successeurs.
Sont ainsi rassemblés une trentaine d’artistes internationaux beaucoup d’entre eux ayant travaillé sur la matière-même de ses films : Adel Abdessemed, Giulia Andreani, Tom Burr, Adam Chodzko, Clara Cornu, Walter Dahn, Regina Demina, Marlene Dumas, Richard Dumas, Cerith Wyn Evans, Laurent Fiévet, Alain Fleischer, Claire Fontaine, Giovanni Fontana, Jenny Holzer, William Kentridge, Astrid Klein, Stéphane Mandelbaum, Martial, Fabio Mauri, Charles de Meaux, Dino Pedriali, Ernest Pignon-Ernest, Giuseppe Stampone, Jean-Luc Verna, Francesco Vezzoli et John Waters.
Photo : Charles de Meaux – Two voices in the murky light, 2024
Production Nouveau Musée National de Monaco
©Direction de la Communication / Frédéric Nebinge
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